Il est né le divin repas - non publié

Le 17 décembre 2017

Nous l’annoncions lundi, comme Noël approche à grand pas il est temps de se pencher sur un sujet épineux : le menu ! Saumon sauvage ou truite d’élevage ? Dinde ou steak ? Quid des légumes ?
Bon, rassurez-vous, on ne vas pas faire votre menu à votre place… voici juste quelques pistes pour passer un réveillon le plus durable possible.

Premier sujet de ce dossier, les fruits et légumes de saisons.

En décembre on retrouve :

Vous trouvez peut-être que cette liste est un peu restreinte, surtout si vous n’avez pas en tête de recette de chou de bruxelles à la dinde ou d’épinard sur son lit de fois gras. Mais c’est comme ça, c’est décembre dans l'hémisphère nord. Pour faire Noël sous le soleil avec une salade tomate de saison, il faut aller habiter au Brésil. Et puis une bonne purée de panais aux pommes de terre ou quelques navets caramélisés en accompagnement, c’est vraiment délicieux. On peut aussi composer avec de bonnes châtaignes en conserves bien de chez nous.

Au niveau des viandes, on peut se rappeler des conclusions du LundiCarotte dédié : préférez les viandes blanches (dinde, pintade, canard, caille, poulet…). Ce sont des viandes dont l’impact environnemental est bien moindre que sa collègue rouge. Si vraiment il vous faut un morceau de steak haché, pensez à la viande de vache laitière reconvertie. 75% de la viande de boeuf consommée en France est en fait de ce type. Vous pouvez demander à votre boucher pour être sûr.

Ce peut aussi être l’occasion de tenter un coup de poker en préparant un repas de Noël végétarien voire végan.

Le repas de noël écologique du FNE (France Nature Environnement) est une autre source d’inspiration. Fait intéressant, il serait peu coûteux : 17,17 euros par personne selon l’association, contre 23,73 euros pour le menu plus traditionnel qu’ils ont concocté aussi. Et ceci même si la plupart des ingrédients viennent de l’agriculture biologique. Le secret ? Évitez les emballages coûteux et non nécessaires. Pour cela, on boit de l’eau du robinet et on se met aux fourneaux. Bien sûr on évite aussi la vaisselle jetable si possible, même la biodégradable qui consomme quand même des matières premières et de l’énergie. Ensuite, privilégiez les ingrédients locaux et de saison.

Chez nos amis marins : si vous avez des envies de poissons ou autres fruits de mer, sachez que tous ne se valent pas ! Voici une petite sélection d’espèces succulentes de saison et qui ne sont pas en danger : la coquille Saint-Jacques, l'huître creuse et l'huître plate d’élevage, la gambas de Charente d’élevage, la crevette géante tigrée d’élevage, le saumon de l’atlantique, la truite arc-en-ciel et la truite fario, tous trois d’élevage. (La liste est tirée du poster de MrGoodfish, dont le super site est hélas en construction depuis aujourd'hui.)

En plus de choisir la bonne espèce, on peut scruter les labels. MSC (Marine Stewardship Council) certifie que le poisson est pêché durablement, c’est-à-dire sans menacer l’espèce, mais aussi en employant des techniques non destructrices.
Pour les produits d’élevage, ASC (Aquamarine Stewardship Council) assure que l’impact environnemental est minimisé. Les deux autres labels à guetter sont le label AB (Agriculture Biologique) et “aquaculture de nos régions”.

Cerise sur le gâteau, n’oublions pas aussi les labels équitables pour le dessert au chocolat. Si on est motivé, consoglobe propose une recette version équitable de la traditionnelle bûche de Noël ! À complèter avec un bon thé ou vin chaud commerce éthique, et le tour est joué !

Et n’oubliez pas, quoi que vous fassiez, toute l’équipe de LundiCarotte est derrière vous et approuve votre menu à 100%, de l’effort durable incontestable au petit relâchement de fin d’année. Passez un excellent réveillon !

Alix Dodu et Théodore Fechner

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