Tutti pesto | Le 2 avril 2018 | | | Attention : ce LundiCarotte est particulièrement court et subjectif. | Mais pourquoi diable le pesto a-t-il autant nos faveurs, au point de disposer de son propre LundiCarotte, alors même que les voitures électriques et à essence ont dû s’en partager un ? | C’est bien simple, le pesto, il a tout pour lui. | - 1. D’une part, il est bon. Il n’est peut-être pas en tête des sauces préférées des Français, mais il signait un joli top 5 en 2012 et quelque chose nous dit qu’il est probablement maintenant sur le podium.
- 2. Le pesto est un mets raffiné, héritier d’une culture et d’une histoire riches. D’ailleurs, il a son propre championnat du monde, qui se tient chaque année dans sa capitale, Gênes.
- 3. Le pesto ne coûte pas très cher et est facile à faire. Il faut compter entre 50 centimes et deux euros par assiette (pesto de luxe), si l’on considère qu’une portion fait 50 grammes. En comptant les pâtes, on tombe sur un repas qui coûte entre un et trois euros, le tout fait en 10 minutes de “cuisine”.
- 4. On en trouve du bio, du vegan, du local, du fait maison. Autant dire qu’il n’y a pas beaucoup de bonnes raisons de ne pas s’en faire une assiette de temps en temps. Il y a même le pesto rosso, pour ceux qui n’aiment pas le vert.
- 5. Un pot de pesto vide, c’est un pot en verre qui pourra vous faire une jolie collection de verres dépareillés.
- 6. Surtout, et c’est là qu’on veut arriver, le pesto, c’est un plat avec une toute petite empreinte carbone. On a fait nos petits calculs : si l’on suit la recette officielle, un pot de pesto de 250 grammes, c’est 720 grammes de CO2 équivalent, soit deux fois moins que son homologue à la carbonara.
| On vous épargne le couplet sur l’importance de diminuer notre empreinte carbone personnelle, mais on vous suggère quand même de jeter un coup d’œil à ce calculateur d'empreinte carbone. Il s’agit de 37 questions qui vous permettront de mesurer l’impact de votre alimentation sur le réchauffement climatique et d’identifier les marges de progression ! Un petit point de repère pour analyser le résultat final est de comparer votre empreinte à l’objectif affiché de l’Union européenne, qui consiste à ramener les émissions de CO 2 à 1 tonne par tête de pipe par an (tout compris, pas que l’alimentation !). C’est cette performance collective qui permettrait hypothétiquement de limiter le réchauffement climatique à +2 °C. | En moyenne, en France, et en 2004, 21% de notre empreinte provenait de notre alimentation. | Bref, pour toutes ces raisons, chez LundiCarotte, nous misons beaucoup sur le pesto. C’est, d’après nous, le plat idéal pour un débutant de la consommation durable pour commencer à faire évoluer son alimentation vers quelque chose de plus durable. À tous ceux qui nous disent que l’alimentation durable, c’est trop cher, c’est trop long, c’est pas bon, c’est trop compliqué, nous répondons : ce n’est pas vrai, il y a le pesto. | Ceci étant, tous les pestos ne se valent pas. Aussi, gourmands que nous sommes et également grands amateurs de pesto, nous nous sommes livrés à une petite dégustation à l’aveugle de quelques pestos que vous pouvez trouver en ville. Retrouvez le compte-rendu de cette expérience gustative ici. Mais pour ceux qui pensent qu’on n’est jamais mieux servi que par soi-même, on a aussi pensé à vous : voici une très belle recette de pesto en vidéo. | Et oui, c’est déjà la fin de ce court LundiCarotte. Si vous aviez bloqué votre quart d’heure, il vous reste, du coup, quelques minutes pour faire ces fameuses 37 questions ! On insiste un peu, car on croit dur comme fer que la première étape pour réduire son impact environnemental, c’est de le connaître. Alors on vous remet les questions ici. | | On ne saurait trop réitérer notre invitation à venir discuter avec nous de tout ça demain soir aux Retrouvailles de LundiCarotte ! Toutes les informations sont ici. | À très bientôt, | Théodore Fechner |
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