Avant de commencer l'article, une petite annonce : un QuizCarotte en ligne aura lieu le mercredi 27 Janvier 2021 à 19h pour tous se retrouver autour de la consommation durable ! Notez cela dans vos agendas :) Métro, boulot, dodo ! Un rituel pour beaucoup de Français et Françaises, mais aussi pour la Rédac' de LundiCarotte ! C'est pour cette raison que nous avons voulu nous pencher un peu plus sur le métro et découvrir tout ce qu'il nous cache.

Métro, c'est beau ?

Le 18 janvier 2021
Avant de commencer l'article, une petite annonce : un QuizCarotte en ligne aura lieu le mercredi 27 Janvier 2021 à 19h pour tous se retrouver autour de la consommation durable ! Notez cela dans vos agendas :)
Métro, boulot, dodo ! Un rituel pour beaucoup de Français et Françaises, mais aussi pour la Rédac' de LundiCarotte ! C'est pour cette raison que nous avons voulu nous pencher un peu plus sur le métro et découvrir tout ce qu'il nous cache.
Vignette de l'article Métro, c'est beau ?

Welcome to Châtelet-Les Halles !

On doit notre métro parisien à M. Fulgence Bienvenüe, qui a construit la toute première ligne en 1900. Et pour l'anecdote, elle a été creusée à la pelle en seulement sept mois. Aujourd’hui en France, on trouve des métros à Marseille, à Lille, à Toulouse, à Rouen ou encore à Rennes et à Lyon ! Et ce sont chaque jour cinq millions de voyageurs qui circulent dans Paris à dix ou vingt mètres sous terre.
Aujourd’hui, le métro s’est popularisé. Brassens s’est même amusé à écrire un couplet dessus dans sa chanson Pour me rendre à mon bureau. On vous laisse aller l’écouter !
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Enjamber le contrôle comme Jacques Chirac !

Comment ça roule ?

Ne vous êtes-vous jamais demandé comment fonctionne le métro ? À quelle vitesse circule-t-il ? La Rédac’ a fait ses petites recherches et vous donne toutes les réponses. Prêt à devenir incollable sur le métro ?
Vous montez à bord en direction de votre destination et vous vous demandez à quelle vitesse peut aller le métro ? Sa vitesse maximale est de 70 km/h, mais comme en voiture, le conducteur doit respecter les vitesses indiquées, il roule plus souvent aux alentours de 40 km/h. Si vous avez un peu de temps libre, il existe 304 stations de métro à Paris à découvrir, s'étendant sur plus de 225 km de rails.
En promenant votre regard par la fenêtre, vous êtes happé par une publicité. Sachez que le chiffre d'affaires généré par les publicités (en une année) est d’environ 140 millions d’euros : « Les gains servent surtout à investir dans la modernisation du réseau. aucun lien entre la publicité et le prix des titres de transport, le tarif des titres de transport ne dépend pas de la RATP, mais du pôle Île-de-France mobilité. »
La rame vient de s’arrêter à votre station. Au moment de prendre les escaliers qui mènent à la sortie, un vent relativement fort tourbillonne autour de vous : c’est ce que l’on appelle l’effet piston. Le métro, en roulant, chasse l’air qui se trouve devant lui. L’air comprimé est alors contraint de s’échapper par les sorties.
Dehors, vous marchez sur une grille qui souffle un air chaud pas très agréable. Ce sont des bouches d’aération qui permettent de renouveler l'air du métro et d’en réguler la température.

Quel impact carbone pour quel mode de transport ?

Pour faire un petit comparatif des modes de transport et de leur impact sur l’environnement, nous vous proposons le tableau suivant qui les présente par ordre de classement, du moins au plus polluant (émissions de gaz à effet de serre).
Illustration
Calcul effectué en g/CO2eq pour une personne sur une distance de 12 km.
Pour calculer les émissions de carbone de vos trajets, nous vous recommandons le super site de l’ADEME ! Et pour en savoir plus sur les autres types de transport, direction nos articles sur le vélo et la voiture !

Merci de valider votre titre de transport

Le ticket de métro fait de plus en plus débat, car il pollue : 500 millions de tickets en papier cartonné sont jetés chaque année.
Il existe des alternatives qui visent à diminuer l’impact des tickets de métro. On s’est intéressé aux nouvelles mesures mises en place à Paris, mais n'hésitez pas à découvrir les différentes initiatives de votre ville !
La région Île-de-France propose le NAVIGO EASY, une carte électronique rechargeable à la guise du voyageur et sans obligation d'abonnement. Cette initiative vise à totalement éradiquer le ticket en papier dès la fin de 2021.
Il existe également l’application mobile de la RATP qui vous permet d’acheter des tickets dématérialisés. Malheureusement, cela concerne seulement les smartphones Android, il faudra encore attendre un peu pour les iPhones.
Bonne nouvelle, la RATP a baissé ses tarifs pour encourager l’utilisation du ticket dématérialisé : le carnet de 10 tickets coûte 14,90 euros avec le NAVIGO EASY et l’application RATP contre 16,90 au guichet.
Si le prix des titres de transport est relativement bas, c’est grâce aux subventions des pouvoirs publics. Les usagers de province payent 20 % du prix total du métro, contre 38 % en Île-de-France.

Le métro… Ça pue ?

On ne va pas se mentir, l'odeur est loin d’y être agréable et on a souvent tendance à penser qu'il s’agit de pollution. Est-ce vrai ? Et en quoi cela peut-il impacter notre santé ?
Voici plusieurs années que la qualité de l’air dans le métro préoccupe les autorités de la santé. En 2016, la RATP décrète un plan d’action sur le sujet après y avoir constaté un taux surélevé de particules fines PM10 et PM2.5. Ces appellations désignent les particules dont le diamètre est inférieur à 10 µm (pour PM10) et à 2,5 µm (PM2,5). À titre de comparaison, le diamètre d’un cheveu humain est de 5 µm.
Dans le métro, la concentration de microparticule peut atteindre 50 µg/m3 (station Gare de Lyon pour les PM2,5) et 300 µg/m3 pour les PM10. Pourtant, l'OMS recommande une exposition maximale de 25 µg/m3 (pour les PM2,5) et de 50 µg/m3 pour les PM10 d'un individu dans une journée de 24 heures. L'exposition est d'autant plus grande selon la durée de votre trajet, le niveau de pollution dans votre ville ainsi que le taux d'inhalation de l'air selon l'effort fourni.
Par ailleurs, n'oublions pas que les particules ultrafines, d'un diamètre inférieur à 0,1 µm, ne sont pas mesurées par AirParif et la RATP en l'absence de normes.
D’où vient la pollution dans le métro ? Les particules fines présentes dans l’air sont créées par l’activité humaine (gaz d'échappement, poussières). Ici, c’est le métro lui-même qui, lors de son freinage, en produit. On trouve aussi des polluants venant de l’extérieur comme l’oxyde d'azote qui s’infiltre par les portes et les bouches d'aération.
Ces particules représentent un danger pour la santé. De par leurs petites dimensions, elles peuvent s’infiltrer dans les poumons et provoquer des pathologies respiratoires. À ce jour, il n’existe pas d’étude indiquant quels comportements adopter dans le métro pour limiter son exposition aux particules fines. Nous avons tout de même trouvé des recommandations plus générales faites par le ministère de la Santé qui préconise de limiter les efforts physiques lors des pics de pollution ou encore de consulter un médecin en cas de gêne respiratoire.
Mais pas besoin de s’inquiéter, le temps passé sous terre est relativement court et la pollution émise par le métro est quand même très limitée comparée à celle de la voiture. Le métro reste donc une bonne alternative !

Un bienfait pour le portefeuille !

Le métro est l'un des moyens de transport les plus utilisés par les citadins, mais la voiture et le scooter sont aussi appréciés. Quel moyen de transport privilégier économiquement parlant ?
La réponse est assez simple. C'est le vélo, puis le métro. En effet, si vous êtes propriétaire d’un vélo, le coût sur le long terme sera vite rentabilisé par rapport au métro ou à la voiture. Cependant, tous les trajets ne sont pas faisables à vélo. C’est à ce moment que le métro prend le relais. Celui-ci permet d'économiser beaucoup plus par rapport à l'usage d'un véhicule personnel. À savoir que l'utilisation d'une voiture revient à 16 fois plus cher que la circulation en métro ou encore en bus et en tramway. Pour un habitant d’Île-de-France, utiliser une voiture revient à 194 euros par mois pour un trajet de 15 km alors que le coût du métro s’élève à 75 euros par mois.
Afin de faire un comparatif, la Rédac’ vous a concocté un tableau présentant les prix des tickets de métro (ou des abonnements) dans quatre villes en France.
Illustration
Prix des tickets de métro dans 4 villes de France (Source : sites Internet des exploitants)

Les Astuces de LundiCarotte

  • Pour vous déplacer de façon durable et économique, privilégiez dans l’ordre : le vélo et la marche, le tram, le métro, le bus, la voiture ;
  • Pour les usagers occasionnels, n’hésitez pas à télécharger l’application de votre réseau de métro ou à utiliser un pass rechargeable pour éviter le gaspillage de tickets.
Peut-être êtes-vous en train de lire cet article dans le métro en ce moment ? Si c'est le cas, nous espérons que votre trajet se passera bien ! N'hésitez pas à le partager et à nous suivre sur les réseaux sociaux ! À la semaine prochaine !
Laura Dumaine, Margaux de Vassal et Clément Vadaine
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