Hello les carottes ! Cette semaine, la Rédac' vous propose un article un peu différent de ce qu’elle vous propose d'habitude. Pour fêter la fusion entre LundiCarotte et Rutabaga, une newsletter qui propose un geste écolo chaque semaine dont nous vous détaillons tout ici, nous avons choisi de manière subjective six gestes simples pour une consommation plus durable.
Nous vous recommandons notamment d’aller jeter un œil sur un ancien article d'Élisa et Garance sur l'empreinte environnementale que vous pouvez retrouver ici.

Nos 6 gestes éco-responsables !

Le 8 février 2021
Hello les carottes ! Cette semaine, la Rédac' vous propose un article un peu différent de ce qu’elle vous propose d'habitude. Pour fêter la fusion entre LundiCarotte et Rutabaga, une newsletter qui propose un geste écolo chaque semaine dont nous vous détaillons tout ici, nous avons choisi de manière subjective six gestes simples pour une consommation plus durable.
Nous vous recommandons notamment d’aller jeter un œil sur un ancien article d'Élisa et Garance sur l'empreinte environnementale que vous pouvez retrouver ici.
Vignette de l'article Nos 6 gestes éco-responsables !

C’est bête comme chou

On entend souvent parler de l’importance de manger des fruits et légumes de saison et surtout, d’origine locale. Et tout ça, c’est pour une raison !
La nature a bien bossé : les fruits et légumes qu’elle nous propose en hiver correspondent à nos besoins en temps de froid et c’est la même chose en été !
Notre système immunitaire travaille beaucoup en hiver, il a donc besoin d’un apport en vitamines et en minéraux. Bingo, les fruits et légumes en sont riches à cette période de l’année. Au contraire, l’été est synonyme de chaleur et donc de déshydratation : et voilà des fruits et légumes (tomates, melons, courgettes…) remplis d’eau.
Pour la planète aussi, les fruits et légumes de saison sont tout bénef’ ! Il y a moins de transport, notamment avec les circuits courts, puisqu'il n’y a pas besoin de faire venir les produits de l’autre bout de la Terre, on peut profiter de tous leurs bienfaits nutritionnels. La consommation de produits hors saison et importés induit souvent un transport très long et polluant ; de plus, ils sont recouverts de produits chimiques qui assurent leur conservation. Ces fruits et légumes hors saison nécessitent des conditions bien particulières de pousse (car "non naturelle") : un usage intensif d'antigel, de pesticides, de serres, avec comme corollaire la destruction et l’appauvrissement des sols.
De plus, les fruits et légumes de saison et locaux sont meilleurs pour nos papilles, puisqu’ils ont été cueillis à maturité. Ce qui n’est pas forcément le cas pour les autres qui, eux, sont cueillis avant pour résister au voyage.
Consommer local occasionne moins de transport et donc, moins de pollution. À cela, s’ajoute l’idée de maintenir une relation avec les agriculteurs et leur savoir-faire.
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Liste des fruits et légumes de saison : février, Crédit photo : Mangeons Local Bzh
Pour en savoir plus, n’hésitez pas relire notre article sur les fruits et légumes de saison ! De notre côté, nous vous conseillons les produits vendus dans les AMAP : peu chers, de très bonne qualité, excellents nutritivement parlant et gustativement. Vous pouvez en trouver une près de chez vous ici.

Oups, la gourde !

Chaque minute, l’équivalent d’un camion poubelle de plastique se retrouve dans les océans, un véritable problème dont la clé est la réduction de la consommation de plastique. Chez LundiCarotte, on s’est dit que le premier pas à faire, relativement simple à réaliser, c’est d’avoir son propre récipient réutilisable pour l’eau.
La France est le cinquième plus gros consommateur de bouteilles d’eau en plastique dans le monde : 9,3 milliards de litres d’eau en bouteille sont utilisés dans l’Hexagone, soit 14 fois le Stade de France.
Une bouteille en plastique pollue tout au long de son cycle de vie. Il faut 100 ml de pétrole et 2 litres d’eau pour sa fabrication. Ensuite, il faut entre 100 et 1 000 ans pour que la bouteille se dégrade entièrement.
Pour limiter cela, il vaut mieux privilégier l’eau du robinet versée dans une carafe. Et quand on sort de chez soi, glisser une gourde ou une bouteille en verre dans le sac. LeMonde.fr a même écrit un article sur les meilleures gourdes réutilisables pour remplacer les bouteilles jetables.
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La meilleur gourde à eau selon lemonde.fr : La Hydro Flask à goulot 62 cl, Crédit photo : Le Monde

Donnons une nouvelle vie !

Au lieu d'acheter neuf, pourquoi ne pas tenter l'occasion et donner une nouvelle vie à un objet à moindre coût ? Ceci permet de faire des économies à l'achat, tout en faisant un geste pour l'environnement : "Acheter du neuf, c’est par définition acheter quelque chose qui vient d’être produit, impliquant l’extraction des matières premières, leur transport, leur transformation, leur transport (encore) et leur distribution." Ajoutons que cela évite des quantités énormes de déchets.
Il existe de nombreux sites Internet permettant d'échanger ou de vendre entre particuliers. Les plus connus sont Le Bon Coin, Vinted et pour faire des dons entre particuliers donnons.org. Depuis peu, vous trouvez le même type de proposition avec Trëmma, développé par Emmaüs, où les particuliers font des dons, Emmaüs les revend à d'autres particuliers qui financent alors un projet solidaire.
Pour les achats de vêtements, il est possible d'aller regarder dans les friperies ! Il y en a toujours une dans les grandes villes. Par ailleurs, n'oublions pas que l'industrie textile reste la deuxième plus polluante au monde. Pour les livres, vous pouvez vous tourner vers les bouquineries, elles renferment souvent de belles pépites ! Enfin, il reste les classiques brocantes.
Pour vos objets connectés : ordinateurs, téléphones, certains sites de reconditionnement vendent des produits de très bonne qualité à moindre coût comme Back Market.
Par ailleurs, parmi les objets du quotidien, pourquoi ne pas essayer des produits réutilisables et/ou lavables ? On pense aux couches pour bébé, aux protections hygiéniques ou aux emballages en cire d'abeille utilisables de nombreuses fois.

Chauffe Marcel, chauffe !

Quand on parle d’économies d’énergie, on pense directement au chauffage. Bonne nouvelle, réduire de 1 °C seulement le chauffage entraîne une baisse de 7 % de la consommation d’énergie.
En plus, mettre un pull en hiver au lieu d’augmenter le chauffage, c’est quand même super-confortable ! On vous laisse (re)lire notre article sur le chauffage.
Dans la même lignée, il y a tout ce qui est relatif aux appareils ménagers. Les appareils en veille sont énergivores : ils représentent 11 % de la facture énergétique des foyers.
Pour minimiser ce phénomène, privilégiez l’utilisation de la multiprise. Il vous suffira d’un seul interrupteur pour débrancher plusieurs appareils. Selon l'ADEME, brancher plusieurs appareils sur une multiprise et la débrancher lorsque l’on ne s’en sert pas représente jusqu'à 10 % d'économie d'énergie.

Telle une pile électrique

Les piles peuvent être très polluantes si mal choisies. Si l’on regarde leur cycle de vie, les piles rechargeables ont un impact environnemental moindre : "Les piles rechargeables, pour la même quantité d'énergie fournie, ont 30 fois moins d'impact sur la pollution de l'air, 12 fois moins sur la pollution de l'eau et demandent jusqu'à 23 fois moins de ressources non renouvelables."
De plus, pensez à déposer vos piles (jetables comme rechargeables) dans les bacs de recyclage que vous trouvez à l’entrée de quasi tous les magasins, cela évitera au maximum la pollution des écosystèmes à long terme par les métaux qui les constituent.

Notre célèbre "fait maison" !

Pour terminer, c’est "Do it yourself" ou DIY (en français : "Fais-le toi-même").
Au kilo, le DIY peut avoir quelques légers inconvénients. En effet, on peut provoquer des pertes de matière, du gâchis d'énergie, mais l’on peut investir dans du matériel moins amorti (nous l'avions vu dans notre article sur les yaourts.) Toutefois, il a beaucoup plus d'avantages ! Il permet d'abord de revenir à la valeur même des produits en faisant son propre savon, son liquide vaisselle ou son déodorant. On développe aussi un nouveau rapport aux produits et une sensibilité à la consommation durable. L'impact carbone de ces produits fait maison est également meilleur que celui des produits achetés en grande surface : par exemple, les éponges tawashi faites avec des chaussettes usées sont très utiles !
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Éponge Tawashi, Crédit photo : Modes et Travaux
Au sein de l'association, Théodore a appris à faire ses propres yaourts, mais il a découvert qu’ils étaient probablement moins durables que les yaourts industriels. Sa consommation est devenue plus durable, puisqu’aujourd’hui, il a reconsidéré sa manière d’en manger et en consomme beaucoup moins. Sur Internet, vous pouvez trouver de nombreux DIY ! Nous vous en parlons dans nos articles, n'hésitez pas à aller jeter un p'tit coup d'œil :)
Nous espérons que ces quelques gestes autour de la consommation durable vous aideront à agir dans votre quotidien. L'approche pourrait être anecdotique à première vue, mais nous avons le sentiment sincère que ces démarches de consommation durable si elles continuent de n’être que de « petits gestes », peuvent amorcer une prise de conscience du monde qui nous entoure. À la semaine prochaine !
Laura Dumaine, Margaux de Vassal et Clément Vadaine
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