Bonjour à vous, petites carottes, en ce lundi, nous décidons de revenir à quelque chose de simple : la nourriture ! Aaahhh les bons plats préparés avec amour ! On ne va pas vous cacher que par les temps qui courent, c'est un peu notre réconfort à nous, à la Rédac’. Comme nous avons probablement tous encore des choses à améliorer dans notre alimentation et l’envie d’en apprendre plus, on vous emmène pour trouver ce qu’il y a de meilleur et, bien sûr, de saison !

En avril, ne te découvre pas d'un fil

Le 22 mars 2021
Bonjour à vous, petites carottes, en ce lundi, nous décidons de revenir à quelque chose de simple : la nourriture !
Aaahhh les bons plats préparés avec amour ! On ne va pas vous cacher que par les temps qui courent, c'est un peu notre réconfort à nous, à la Rédac’. Comme nous avons probablement tous encore des choses à améliorer dans notre alimentation et l’envie d’en apprendre plus, on vous emmène pour trouver ce qu’il y a de meilleur et, bien sûr, de saison !
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Manger de saison

Manger des produits accordés à la saison est assez courant. Cependant, un petit rappel ne fait jamais de mal et pour les plus perplexes d’entre vous, voilà ce qu’il faut savoir. Tout d’abord, manger de saison est une démarche qui ne demande pas beaucoup d’efforts pour être mise en place, contrairement au fait de changer de voiture pour rouler en hybride, par exemple. Ici, il s’agit juste d’avoir à l’esprit que chaque produit connaît un pic de production à une certaine période de l’année. L’exemple tout bête est celui des fraises : à moins d’être addict, il est possible de s’en passer en hiver et cela fait du bien à tout le monde. Attention donc à ce que vous pouvez trouver en grandes surfaces. Ce n’est pas parce que c’est disponible que c’est de saison, d’où l’importance de s’informer. Ne vous inquiétez surtout pas, la Rédac’ est là pour ça ! Manger un produit à la bonne saison, c'est tenir compte des rythmes de la nature et de la biodiversité. En plus, vous mangez des produits de meilleure qualité, cultivés en plein air et de manière équilibrée tout au long de l’année !
« Il n’y a pas que les fruits et légumes qui ont leur saison. »
Si le sujet pique votre intérêt, nous l’avons décrypté dans notre article juste ici. On vous invite aussi à aller faire un tour directement sur le site de LundiCarotte pour y découvrir les nombreux articles déjà rédigés sur les fruits et légumes. D’ailleurs, il n’y a pas que les fruits et légumes qui ont leurs saisons !

Le poisson d’avril

Le mois d’avril arrive à grand pas et débute sous le signe de la blague avec le fameux poisson d’avril. Nous avons peut-être passé l’âge de nous coller des poissons dans le dos, car nous sommes désormais en mesure d’acheter de vrais poissons pour nous remplir la panse, mais saviez-vous que les poissons aussi ont leur saison ?
Miam miam le bon saumon ! Comme nous vous l’avons dit dans un article, le saumon est un poisson très prisé des Français et qui peut être mangé en avril. Cependant, il peut être intéressant de se tourner vers ses cousins pour diversifier votre consommation, mais aussi parce que le saumon est victime de son succès. Il se fait de plus en plus rare, la pêche intensive étant la principale fautive.
Voilà pourquoi nous vous conseillons de jeter un œil aux étals. En effet, varier son alimentation en respectant la saisonnalité permet une plus grande biodiversité des espèces et de changer ses habitudes.
En avril, vous pouvez vous tourner vers le cabillaud, le lieu ou encore le hareng qui abondent à cette période. On dit oui à la sole, au turbot et à la langoustine. L’idée de se tourner vers des poissons que l’on connaît moins ou peu ragoûtants peut faire peur, mais gardez à l’esprit que ce n’est pas l’habit qui fait le moine.

Laissez-nous vous raconter des salades

Rouge, verte, frisée, feuille de chêne ou iceberg, avril essaye de nous vendre sa salade. Et on adore ça ! Le bal est ouvert par la laitue romaine. Cette variété est la première à ramener sa fraise l’avril arrivant. Par ailleurs, c’est une variété pas très exigeante, car elle pousse sur presque tous les sols et demande peu d’entretien, il faut juste faire attention aux nuisibles.
Si, comme nous, vous n’avez pas encore un petit potager où faire pousser vos propres salades, privilégiez l’achat de votre laitue en vrac, sur les marchés ou dans les coopératives plutôt qu’en sachet dans les grandes surfaces, afin d’éviter les emballages superflus.
Facile à préparer et facile à consommer, la laitue romaine se laisse entièrement manger. Souvent dégustée crue, les plus audacieuses et audacieux d’entre vous oseront la manger cuite.
Comme la plupart des légumes verts, la laitue est riche en fibres et favorise donc la digestion. Cependant, elle est très faible en calories, n’hésitez pas à l’associer à d’autres légumes ou fruits de saison ! Ici, on la déguste avec des noix et du Brie.

Un légume oublié...

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Le topinambour - Crédit photo : Regal
« Le topinambour était très consommé pendant la Seconde Guerre mondiale »
Le topinambour est un légume empreint d’histoire ! Il était très consommé pendant la Seconde Guerre mondiale pour une raison spécifique : il n’était pas, contrairement aux pommes de terre, réquisitionné au titre des indemnités de guerre versées à l’Allemagne. Puis, avec la fin de la guerre et la volonté de refermer ce chapitre difficile, les Français et Françaises ont arrêté de manger le topinambour pour éviter de remuer les mauvais souvenirs. C’est la raison pour laquelle, aujourd’hui, le topinambour est surnommé le légume oublié.
Pourtant, le topinambour est riche en fer et en fibres et il contient des vitamines et des sels minéraux. Et ça, le corps ne dit pas non !
Point anecdote : si l’usage du topinambour est proche de celui de la pomme de terre et qu’il s’agit aussi d’un tubercule, il faut savoir que c’est un cousin du tournesol. Surprenant non ?
Vous pouvez le manger comme une pomme de terre : en gratin, en purée ou encore à la poêle. Vous pouvez aussi le consommer cru, comme un radis, ou l’utiliser râpé pour accompagner vos salades.

Le plancher… des vaches, des brebis et des chèvres

Qu’il soit à pâte molle, dure, vieux, jeune, caillé, pasteurisé, labellisé, et j’en passe, s’il y a un produit local bien de chez nous, bien franchouillard et qui sent bon notre terroir, c’est le fromage !
Mais pour obtenir cette opulence de goûts et de textures, différentes variables entrent en jeu. À commencer par le lait.
Lorsque le lait est d'origine animale, sa qualité et sa production dépendent des cycles de reproduction des femelles. Quand la vache va avoir une période de lactation d’environ dix mois après sa mise bas, la chèvre en aura une de huit et ce sera entre cinq et sept mois pour la brebis.
Une fois le lait obtenu, le temps d'affinage va influencer la variété de fromage. À l'origine, l'affinage avait pour vocation de conserver le lait, afin qu'il puisse être consommé toute l'année ! L'avril annonçant le printemps et la reprise du pâturage, autant privilégier les fromages frais ou à pâte molle. En effet, l’obtention de la pâte molle demande quelques semaines d’affinage en cave, alors que les pâtes dures ou brossées demandent plusieurs mois, voire des années.
Dans le rayon fromager, dirigez-vous plutôt vers les fromages comme le Camembert, le Brie ou le Neufchâtel. Laissez le Comté ou le Roquefort se faire plus tranquillement, pour profiter pleinement de leurs saveurs en hiver.
Par ailleurs, presque toutes les régions de France ont des appellations d’origine protégée lorsqu’il s’agit du fromage - comme quoi, c’est une histoire sérieuse ! Cherchez donc les fromages produits près de chez vous : c’est l’occasion de faire de nouvelles découvertes.

Pierre qui roule n’amasse pas (pample)mousse

« Ce qui désigne dans notre imaginaire occidental le pamplemousse est en réalité le pomelo. »
Pour commencer, petit point sur le nom. Ce qui désigne dans notre imaginaire occidental le pamplemousse est en réalité le pomelo. En effet, le fruit à l’écorce fine et la chair rosée qui accompagne souvent nos petits-déjeuners est le Citrus x paradisi tandis que le pamplemousse est un fruit originaire des Caraïbes, à l’écorce très épaisse et verte, en forme de poire. Ici, on se concentrera donc sur le pomelo, que l’on nomme par abus de langage pamplemousse dans les territoires francophones.
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Le pamplemousse (à gauche) et le pomelo (à droite) - Crédit photo : Wikiwand
Revenons à nos pomelos donc ! Encore un agrume qui nous vient tout droit d’Asie du Sud-Est (Malaisie et Indonésie), sa culture demande donc du soleil… et encore du soleil. Il pousse donc idéalement dans les territoires d’Outre-Mer, en Corse et dans le voisinage français comme en Espagne.
Le pomelo est prêt à être consommé dès avril. Sa culture méditerranéenne le rend très riche en vitamine C, mais on lui prête aussi toutes autres sortes de vertus. En effet, le pomelo est revendiqué comme une source d’antioxydants prévenant les risques cancéreux ou le cholestérol. C’est le meilleur allié des petits-déjeuners, puisqu’il peut se consommer comme tel ou en jus ! Amer, il peut également très bien réveiller vos papilles dans certains desserts !

Les Astuces de LundiCarotte

  • Renseignez-vous auprès des producteurs locaux les plus proches pour connaître les fruits et légumes de saison dans votre région ;
  • Favorisez les marchés et coopératives qui privilégient les produits de saison ;
  • Pour vous aider, vous pouvez vous référer au calendrier de fruits et légumes.
Et c’est tout pour nous cette semaine ! N’hésitez pas à nous dire si ce genre de format vous plaît, par mail ou sur nos réseaux !
Laura Dumaine, Andréa Vieira et Margaux de Vassal
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